Zoom sur le métier de vendeur
Vendeur : un métier attractif
Le domaine de la vente attire de plus en plus de jeunes. C’est un des rares secteurs où les offres d’emploi sont nombreuses malgré la crise, et où il est possible de commencer « au bas de l’échelle » et de gravir les échelons petit à petit : la mobilité interne y est très forte.
En outre, la rémunération est également attractive, car même si le premier salaire correspond souvent au SMIC, il évolue et augmente assez rapidement, et contient généralement une part variable, liée au chiffre d’affaire effectué par le vendeur.
Enfin, le vendeur est souvent libre et indépendant : il s’organise comme il le souhaite, du moment qu’il respecte les objectifs, les quotas… Parfois, le vendeur gère même son emploi du temps comme il l’entend (ceci n’est pas valable pour les vendeurs en boutique).
Aujourd’hui, le métier de vendeur intègre les nouveaux outils informatiques qui permettent d’accéder à l’information (par exemple l’exploitation des fichiers clients informatisés) et d’améliorer les services de vente. Mais Internet bouleverse également le métier de vendeur, notamment dans sa fonction de « conseiller » puisque désormais les clients se renseignent sur Internet.
Des lieux et des domaines d’exercice variés
Le vendeur peut travailler et évoluer dans diverses structures. Le plus courant est le vendeur en magasin. On l’appelle aussi conseiller de vente car il accueille, conseille et sert le client. Il est aussi chargé du réapprovisionnement des rayons et de leur maintien en état. Il peut exercer dans différents types de magasins : boutique traditionnelle, grand magasin, grande surface ou magasin spécialisé dans un genre de produit (jouets, loisirs, bricolage, micro-informatique...)… Selon le lieu, le vendeur peut être amené à gérer l’encaissement du client.
 | "Internet bouleverse le métier de vendeur, notamment dans sa fonction de « conseiller », puisque désormais les clients se renseignent sur Internet. " |
Mais le vendeur peut également exercer en « extérieur », c’est-à-dire dans des points de vente comme des salons, des foires etc., il est alors vendeur-démonstrateur. Il vend des produits exclusivement pour le compte de la marque qui l’emploie et le rémunère.
A l’échelon supérieur, on trouve les chefs de rayon. Ils animent une équipe de vente et d’ELS (employés libre-service) et assurent la gestion commerciale de leur rayon.
Encore au-dessus, on trouve le responsable de boutique ou de point de vente : il gère le personnel et met en œuvre la politique commerciale de l’enseigne.
Bien d’autres métiers se rattachent au domaine de la vente : marchandiseur, représentant, prospecteur, preneur d’ordre…
Les diplômes et formations pour être vendeur
Plusieurs formations existent pour être vendeur, elles dépendent de la spécialité et de la structure dans laquelle le futur vendeur veut travailler. Tous les diplômes existent en temps plein ou en temps partiel.
Plusieurs CAP sont possibles : CAP employé de commerce multi-spécialités, CAP employé de vente spécialisé (option produits alimentaires, produits d’équipement courant, services à la clientèle, produits de librairie-papeterie-presse), CAP vendeur magasinier en pièces de rechange et équipements automobiles.
Il existe également des baccalauréats professionnels : Bac pro Commerce, Bac pro Accueil, relations clients et usagers, Bac pro Vente (représentation, prospection, négociation, suivi de clientèle…).
La poursuite d’études est possible, notamment en BTS : BTS Négociation Relation Clientèle, BTS Management des unités commerciales…
En plus de ces formations, les enseignes prévoient souvent des formations complémentaires, spécifiques aux produits de l’entreprise.
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