ZOOM SUR LES METIERS DE L'ENVIRONNEMENT
Les entreprises n’ont plus d’autre choix désormais que d’intégrer le secteur de l’environnement à leurs stratégies de production, dans la mesure où cela représente une valeur ajoutée à leurs images. Les métiers de l’environnement sont variés et demandent des compétences larges, et se créent et se développent en réponse à des évolutions économiques et sociétales. Quelles activités composent donc le secteur de l’environnement, et quelles possibilités d’avenir celui-ci offre-t-il ?
LES METIERS « VERTS »
Les métiers « verts » sont les métiers « dont la finalité et les compétences mises en œuvre contribuent à mesurer, prévenir, maîtriser, corriger les impacts négatifs et les dommages sur l’environnement », selon l’ONEMEV. Les emplois « verts » touchent donc les secteurs de l’éco-activité, c’est-à-dire la protection directe de l’environnement, mais aussi des activités périphériques comme l’assainissement et le traitement des déchets, la distribution et la production de l’énergie et de l’eau, etc.
Le traitement des déchets représente plus d’un quart des métiers « verts », qui comprennent le nettoyage de la voie publique, le traitement des ordures, l’assainissement des eaux usées, ou même encore la conduite de véhicules de ramassage d’ordures ménagères. Ces activités demandent moins de qualifications que le secteur de l’énergie et de l’eau qui, quant à lui, compte près de 50% des salariés dans les métiers « verts ». En effet, ce secteur exige des qualifications variées, allant de l’industrie à l’ingénierie.
Ces métiers verts offrent donc beaucoup de possibilité d’emplois aux personnes intéressées par travailler dans l’environnement, car c’est un marché qui brasse divers domaines.
"Les métiers de l’environnement sont variés et demandent des compétences larges, et se créent et se développent en réponse à des évolutions économiques et sociétales" |
LES METIERS « VERDISSANTS »
Les métiers « verdissants », eux, n’ont pas une finalité environnementale mais sont tout de même liés aux questions de l’environnement. Près de deux tiers de ces métiers ne sont donc pas liés directement aux éco-activités : activités de construction, transport, agriculture…
Un large pourcentage des emplois « verdissants » concerne le bâtiment, autrement dit les architectes, couvreurs, ou électriciens. Mais on y trouve aussi le secteur de l’entretien des espaces verts par exemple, effectué par des paysagistes, des jardiniers…
Somme toute, les métiers « verdissants » évoluent et prennent de plus en plus de place dans notre société, dans la mesure où elle est maintenant contrainte de composer avec la question de l’environnement pour innover.
DES METIERS D’AVENIR
Ces métiers représentent, par conséquent, des métiers d’avenir. En effet, ce marché de l’emploi se montre prometteur car les entreprises en ont besoin pour évoluer. Le secteur des Energies renouvelables, notamment, tire la croissance de ce marché de l’emploi. Pendant la Conférence environnementale de septembre 2012 à Paris, l’Agence Internationale de l’Energie a montré son optimisme concernant les Energies renouvelables. Selon elle, d’ici 2030, celles-ci représenteront un tiers de la production d’électricité mondiale, et seront en passe de détrôner le charbon comme première source mondiale d’énergie.
D’ici là, beaucoup d’autres métiers risquent de se développer…
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