La France, 31ème pays le plus favorable aux entreprises
Des progrès surtout administratifs
La France a gagné 7 places en un an dans le palmarès des entreprises les plus « business friendly », se rapprochant des Etats-Unis, à la 7ème place, la Nouvelle-Zélande, occupant la 2ème place, et l’éternel occupant de la première place du podium, Singapour. Les critères les plus importants pour établit ce classement sont le commerce transfrontalier (importation et exportation) et l’exécution des contrats.
La France a pu gravir les échelons en montrant des progrès quant à l’octroi de permis de construire, et concernant le commerce transfrontalier. De plus, la simplification de la vie administrative facilite énormément la création d’entreprise en France. La réduction du temps nécessaire pour enregistrer une entreprise au Centre de formalités des entreprises simplifie les procédures qui en décourageaient auparavant beaucoup.
"La France a pu gravir les échelons en montrant des progrès quant à l’octroi de permis de construire, et concernant le commerce transfrontalier." |
Créer son entreprise en France
Si les français réclament de plus en plus de possibilités pour créer leur entreprise, beaucoup y pensent, mais très peu se lancent. Néanmoins, la France a vu le nombre de nouvelles entreprises s’élever depuis quelques années. Selon l’INSEE, en 2013, 538 100 nouvelles entreprises ont vu le jour. Néanmoins, les français restent à la traîne comparés au Royaume-Uni et à l’Allemagne.
En effet, selon la dernière étude menée par l’institut allemand GFK, seuls 30% de français sont intéressés par la création d’entreprise, contre 42% à l’échelle mondiale. Les français ont besoin de plus de confiance face à l’entrepreneuriat afin de se lancer. Des progrès sont donc à faire en France pour promouvoir la culture de l’entreprise, qui se développe néanmoins en terre fertile, dans la mesure où le coût de notre électricité, un des critères significatifs pour la création d’entreprise, est le 2e moins cher d’Europe, et où nous avons des incitations fiscales en matière de recherche et de développement, par le biais par exemple de Crédit Impôt Recherche (CIR) que nous ne trouvons pas chez nos voisins.
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