Les 3 chiffres de la semaine
12 800 demandeurs d’emploi supplémentaires en février
C’est la mauvaise nouvelle de la semaine : alors que le chômage avait reculé de 0,5% au mois de janvier et que le gouvernement espérait un deuxième mois consécutif de recul du chômage, celui-ci a augmenté de 0,4% en février et de 0,3% si l’on prend en compte les DOM (départements d’outre-mer). Cela représente une augmentation de 12 800 demandeurs d’emploi supplémentaires, pour un total de 3 755 000 chômeurs catégorie A.
Cette hausse concerne la catégorie A de Pôle Emploi, mais si l’on prend en compte les catégories B et C, c'est-à-dire les personnes au chômage mais qui ont eu une activité ponctuelle pendant le mois, le taux monte à 0,6%. Ces trois catégories confondues, il y a 5 561 000 demandeurs d’emploi, soit une progression de 6,2% sur un an.
Le chômage touche particulièrement les « seniors » (plus de 50 ans), mais recule chez les jeunes, notamment grâce aux différentes mesures prises par le gouvernement, dont les contrats aidés.
Quant au chômage de longue durée (plus d’un an), il progresse lui aussi de 0,8% en Février, et de 9,5% sur un an.
48,5% des étudiants souhaitent étudier à l’université
Ca y est, APB (Admission Post-Bac) a clôturé le premier tour des candidatures le 20 mars, et les premiers chiffres sont tombés.
En tout, 788 000 étudiants ont formulé des vœux sur APB, soit une hausse de 20,6% depuis 20 ans, et de 3,3% par rapport à 2014 ! Parmi eux, 76% sont étudiants en Terminale, et 14% sont en réorientation.
En moyenne, les étudiants ont fait 6,6 vœux, pour 36 autorisés au total. Et cette année, les filières universitaires ont la côte. En effet, les demandes d’admission à l’université ont augmenté de 6,5% par rapport à l’année dernière. Il s’agit du premier vœu pour 48,5% des étudiants, et pour plus de 65% si l’on ne considère que les élèves issus de baccalauréats généraux.
Parmi les filières les plus demandées, par de grand changement avec 17, 3% pour la PACES (première année commune aux études de santé), 12,1 % en droit, 10,7% en Staps (sciences et technologies des activités physiques et sportives) et 7,7% en psychologie.
L’intérim en hausse de 3,7% en février
Après une hausse de 1,2% en janvier, l’offre d’emploi en intérim a continué d’augmenter en février avec +3,7% d’emplois, selon le baromètre Prism’emploi, qui préfigure les tendances de recrutement à venir.
L’intérim n’avait cessé de baisser depuis 2012, il s’agit donc d’une très bonne nouvelle. Cependant, la progression touche inégalement les différents secteurs. En effet, les ouvriers représentent 75% des intérimaires ; parmi eux, 44,7% sont des ouvriers non qualifiés (+16,8%) et 30% sont qualifiés (13,7%). A l’inverse, les cadres et professions supérieures ne représentent que 11,9% de l’emploi en intérim.
Le secteur de l’industrie est celui qui recrute le moins en intérim.
Les disparités sont aussi visibles selon les régions : alors que la Lorraine, la Haute-Normandie et le Nord-Pas-de-Calais arrive en tête avec respectivement 16,7%, 12,4% et 12% d’emplois supplémentaires en intérim, la Champagne-Ardenne et le Poitou-Charentes sont en bas du tableau avec -5,3% et -3,6%.
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