Doubles diplômes pour profil unique
Il faut s’en réjouir. D’autant qu’elle n’avait aucun sens et qu’elle fut même néfaste à l’économie nationale et à l’épanouissement professionnel de nos élites.
Désormais, il n’est plus rare de rencontrer un jeune ingénieur également diplômé d’école de management ou d’université. L’inverse, en revanche, demeure moins fréquent. Cette double compétence – l’expertise de l’ingénierie et le savoir managérial ou universitaire – favorise évidemment la carrière du double-diplômé, lui ouvre de nouvelles portes et le dote d’une ouverture d’esprit fort utile durant sa vie professionnelle. Le « managénieur » est bien devenu le professionnel que les entreprises s’arrachent.
Il en va de même pour le double diplôme (DD) avec une université étrangère. A l’heure de la mondialisation, associer une expertise française mondialement reconnue à un savoir étranger également réputé - et qui vient compléter de façon cohérente la formation d’ingénieur acquise en France - est évidemment un « plus » pour qui souhaite notamment vivre sa passion professionnelle hors de nos frontières. C’est le cas aujourd’hui de près de 20% de nos diplômés.