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Diplômé des grandes écoles, une route directe vers l’emploi ?

Les grandes écoles de commerce et d’ingénieur sont réputées pour leur bon taux d’insertion dans la vie active. Direct Emploi vous dit ce qu’il en est pour 2017 !

Une insertion rapide dans la vie active

Globalement, les diplômés d’écoles de commerce et d’ingénieur connaissent une entrée dans la vie active rapide.
En moyenne, ¾ des jeunes entrent la vie active mois de 2 mois après la fin de leur cursus. 2017 est d’ailleurs l’année où la plus grande part des jeunes ont obtenu leur premier emploi avant leur diplôme. En général, 9 jeunes diplômés sur 10 trouvent leur premier emploi en moins de 6 mois. Et seulement 5% des diplômés des grandes écoles sont en recherche d’emploi un an après l’obtention de leur diplôme.
Le taux net d’emploi de 2017 est d’ailleurs au plus haut depuis 2010. Le taux d’emploi net des jeunes diplômés issus de la promotion 2016 dépasse 86% et celui pour la promotion 2015, 94%.

A ces chiffres s’ajoute le fait que tous les jeunes diplômés des grandes écoles ne souhaitent pas entrer dans la vie active après l’obtention de leur diplôme :
- 7,3% poursuivent leurs études dans d’autres domaines. La plupart sont déjà bac +3 voire +5
- 4% poursuivent une thèse
- 5% partent font un volontariat international en entreprise


@CGE

Pour trouver leur premier emploi, les étudiants ou jeunes diplômés utilisent différents canaux. Le stage de fin d’études est celui qui aboutit sur un plus grand nombre d’embauches, avec environ 30% des étudiants, ingénieurs et commerciaux.


@d’après CGE

Les régions et secteurs privilégiés

Si les taux d’insertion entre les jeunes diplômés d’école de commerce et d’ingénieur sont quasiment similaires, une différence est palpable en termes de répartition géographique.
En effet, plus de la moitié des jeunes diplômés d’écoles de commerce trouvent leur premier emploi en Ile-de-France. Tandis que quasiment la moitié des jeunes diplômés d’écoles d’ingénieur le trouvent en province.
De même, les managers sont plus présents à l’étranger que les ingénieurs.

Mais d’une manière générale, 47% des jeunes diplômés des grandes écoles de la promotion 2016 travaillent en Ile-de-France, contre 38% en province et 15% à l’étranger.

Si les régions privilégiées des jeunes diplômés d’écoles de commerce et d’ingénieur diffèrent, ce n’est pas le cas pour le type des entreprises. En effet, le profil des entreprises choisies est assez homogène :
- Près d’1/3 des jeunes diplômés des grandes écoles travaillent dans un grand groupe
- Environ 29% travaillent au sein d’entreprises composées de 250 à 5000 salariés
- 17% dans des entreprises de 50 à 250 salariés
- 22,5% dans des entreprises allant de moins de 10 salariés à 50 salariés.

Les secteurs d’emploi des ingénieurs et managers sont également différents.
La plupart des managers se lancent dans les secteurs banque-assurance, de conseils ou de commerce. Alors que la majorité des ingénieurs se lancent dans des activités de conseil, les secteurs automobiles, aéronautiques, navals et ferroviaires ou les activités informatiques.

Femmes : une différence d’insertion peu perceptible mais des contrats différents

La différence entre le taux d’insertion des hommes et des femmes existe mais est très faible.
En revanche, des différences sont perceptibles en termes de contrats et de rémunération.
Il est plus difficile pour les femmes, notamment ingénieures, d’obtenir un CDI au sortir de leur cursus. Plus d’1/4 des femmes ingénieurs sont en CDD, contre 1/6 des hommes.

De manière générale, la proportion des femmes avec un CDI est inférieure chez les managers et ingénieurs. Mais elle est supérieure en termes de CDD et contrats d’intérim. Autrement dit, dans les contrats « précaires ».
La rémunération entre les hommes et les femmes est également différente chez les cadres ingénieurs et managers :
- Chez les cadres ingénieurs, il existe un ratio de 3,8% entre le salaire moyen des hommes et celui des femmes. Celui des hommes étant plus élevé.
- Chez les cadres managers, le ratio est de 5%.


De manière générale, le taux d’insertion des jeunes diplômés issus des écoles de commerce et d’ingénieur est élevé, pour les hommes et les femmes. Le taux net d’emploi pour la dernière promotion dépasse les 86%. L’insertion dans la vie active est assez rapide : la majorité des jeunes diplômés trouvent leur premier emploi avant les 6 mois qui suivent la fin de leur cursus. Ce, peu importe le secteur choisi.
En revanche, des différences existent entre la situation des hommes et des femmes en termes de rémunération et de contrats signés.