Cnam et CPU coordonneront leurs réponses au demandes des régions.
Les 8, 9 et 10 juin dernier, plus de 350 participants se sont retrouvés à l'Université de Lille-I dans le cadre du 38e colloque annuel du réseau français de formation continue de l'enseignement supérieur autour du thème de La formation continue universitaire au coeur de la transformation des établissements ? Quelles stratégies ?
Ces travaux ont permis de réaffirmer la place centrale de la formation continue dans le processus d'évolution en cours des établissements d'enseignement supérieur. Les regroupements actuels d'établissement s, qui se succèdent à un rythme important, entraînent des recompositions et des mutualisations des services de formation continue. Pourtant, ces services ont également un rôle majeur à jouer dans le cadre du développement de la professionnalisation des parcours et des certifications préparées en formation initiale.
À titre d'illustration des travaux réalisés, l'atelier Quelles nouvelles relations construire avec les régions?, animé par le directeur délégué à la Direction nationale des formations du Cnam, a dégagé plusieurs pistes de travail pour tendre vers un authentique service public régional de formation tout au long de la vie, dans le respect des politiques de chaque opérateur et en veillant à garantir la complémentarité de leur offre. En conclusion, les participants ont souligné la nécessité de passer d'une logique d'organisation à une logique stratégique de développement de l'offre de formation continue, définissant clairement les objectifs et priorités.
Dans ce contexte, le Cnam, fort de la mise en oeuvre de la politique portée par le recteur Christian Forestier, administrateur général du Cnam, doit pouvoir trouver toute sa place et faire valoir ses atouts, qui sont reconnus, afin d'être l'acteur majeur de cette recomposition.
L'occasion pour Louis Vogel d'annoncer que le Cnam et la CPU signeront, à la rentrée, une charte de coopération pour coordonner leurs réponses aux demandes des régions. « Il faut aller vers un authentique service public de formation continue, au service du territoire, ce qui suppose notamment de faire évoluer les relations entre les universités et le Cnam » afin de « témoigner de notre volonté de travailler en complémentarité et de nous affirmer auprès des conseils régionaux ».
